Le calcul de l’indice ATMO change

Le seuil d’information et recommandation et le seuil d’alerte ont été abaissés pour les particules fines inférieures à 10 µm (PM10) respectivement à 50 et 80 µg/m3 (au lieu de 80 et 125 µg/m3), par décret du 21 octobre 2010. Dorénavant définis au I de l’article R221-1 du code de l’environnement, ils correspondent à des niveaux à partir desquels on considère qu’il y a un risque pour la santé humaine et à partir desquels le préfet doit prendre des mesures progressives suivant le seuil.

Afin de s’adapter à cette évolution réglementaire des normes et de s’assurer d’une cohérence dans les informations délivrées auprès du public, un ajustement des nouveaux seuils PM10 à l’échelle de l’indice ATMO établie pour ce polluant a été opéré. Ainsi, l’arrêté ministériel du 22 juillet 2004, qui définit les échelles permettant de calculer l’indice ATMO dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants a fait l’objet d’une modification par l’arrêté du 21 décembre 2011.

Suivant le principe retenu pour les autres polluants participant à l’indice ATMO (ozone O3, dioxyde d’azote NO2 et dioxyde de soufre SO2), la nouvelle échelle pour les particules fines inférieures à 10 µm (PM10) permet de faire correspondre :
  les seuils d’information et recommandation avec l’indice 8 (« mauvais ») ;
  le seuil d’alerte avec l’indice 10 (« très mauvais »).

La progression de l’échelle est quasiment linéaire jusqu’à la classe 7 incluse, à l’instar des échelles établies pour les autres polluants.


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