Vers une meilleure information et protection des populations face aux pollens et moisissures

En France, il est estimé que la prévalence des allergies polliniques concerne au moins 30 % des adultes et de l’ordre de 20 % des enfants de plus de 9 ans. La rhinite allergique est par ailleurs un facteur de risque important de survenue de l’asthme et le précède souvent.

Outre des pollens, l’air ambiant contient également des moisissures allergisantes à l’origine d’impacts sanitaires significatifs à certaines périodes de l’année ou dans certains territoires tels qu’en outre-mer.

En janvier 2016, la loi de modernisation de notre système de santé a pris des dispositions spécifiques à l’information et la protection des populations face aux risques sanitaires liés à l’environnement. En modifiant le code de l’environnement, la loi prévoit notamment de renforcer la surveillance des pollens et des moisissures de l’air ambiant et l’information du public et des acteurs concernés.

En application, l’arrêté du 5 août 2016 indique que cette surveillance doit être assurée par le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), l’Association des Pollinariums Sentinelles de France (APSF) et les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air. Ces organismes sont chargés de rassembler et analyser, chacun en ce qui le concerne, l’ensemble des données métrologiques ainsi que les données météorologiques, de surveillance clinique et phénologique associées. Les résultats de cette surveillance doivent ensuite faire l’objet d’une information du public en vue de prévenir les risques pour la santé liés aux pollens et moisissures de l’air ambiant, et d’optimiser la prise en charge des personnes sensibles.

Le texte entrera en vigueur le 1er janvier 2017.


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