En Europe, 1 200 enfants meurent chaque année de la pollution de l’air

Selon un rapport sur la pollution de l’air et la santé des enfants publié ce 24 avril par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), il faut faire davantage pour protéger la santé des enfants et des adolescents des effets négatifs de la pollution de l’air. La pollution de l’air cause plus de 1 200 décès prématurés par an chez les moins de 18 ans en Europe et augmente considérablement le risque de maladie plus tard dans la vie. Malgré des améliorations au cours des dernières années, le niveau des principaux polluants atmosphériques dans de nombreux pays européens reste obstinément supérieur aux recommandations sanitaires de l’Organisation mondiale de la santé, en particulier en Europe centrale et orientale et en Italie.

L’Agence européenne de l’environnement rappelle donc que :

  • Les enfants sont particulièrement vulnérables à la pollution atmosphérique, avant même leur naissance en raison de l’exposition maternelle à la pollution atmosphérique.
  • Plus de 1200 décès de personnes de moins de 18 ans sont dus à la pollution atmosphérique chaque année en Europe.
  • La pollution de l’air est également à l’origine de nombreuses pathologies comme un faible poids à la naissance, de l’asthme, une diminution de la fonction pulmonaire, des infections respiratoires et des allergies chez les enfants et les adolescents, ainsi que des risques accrus de maladies chroniques chez les adultes.
  • Le trafic, le chauffage et l’industrie sont les principales sources de pollution de l’air en Europe ; alors que les émissions ont diminué, les niveaux de pollution de l’air restent au dessus des valeurs guides 2021 de l’Organisation Mondiale de la Santé.
  • Les politiques sur la qualité de l’air devraient protéger la santé des enfants et des adolescents en tenant compte explicitement des différences dans leur biologie et leurs voies d’exposition.
  • L’amélioration de la qualité de l’air autour des écoles et des jardins d’enfants, dans d’autres milieux axés sur les enfants et pendant les activités comme les déplacements scolaires et les sports peut aider à réduire l’exposition.
  • Les enfants et les adolescents ne peuvent pas se protéger de la pollution atmosphérique, ni voter ou influencer les politiques pertinentes ; seuls les adultes peuvent le faire pour eux, et c’est urgent.

Plus d’informations sur ce rapport en cliquant ici


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