Le projet de simplification du dispositif de surveillance de la qualité de l’air intérieur en consultation publique

Le ministère de l’Ecologie a mis en consultation jusqu’au 22 décembre cinq textes réglementaires visant à simplifier le dispositif de surveillance de la qualité de l’air intérieur :

Contexte

En application de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, le décret n° 2011-1728 du 2 décembre 2011 impose une surveillance périodique de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public en introduisant les articles R.221-30 et suivants dans le code de l’environnement. Le décret n° 2012-14 du 5 janvier 2012 précise les conditions de réalisation de cette surveillance dans les établissements recevant des enfants. Elle consiste en une évaluation des moyens d’aération du bâtiment ainsi qu’en une campagne de mesure de polluants. Dans l’état actuel des textes réglementaires, des mesures de plusieurs substances (formaldéhyde, benzène, CO2) doivent être effectuées dans les écoles et crèches, par des organismes accrédités. L’évaluation de l’état des moyens d’aération doit également être effectuée par des organismes accrédités.

Le gouvernement a décidé de simplifier le dispositif :

  1. en supprimant l’obligation de réaliser des mesures systématiques de qualité de l’air pour les établissements et collectivités qui auront mis en place des dispositions particulières de prévention de la qualité de l’air définies dans un guide de bonnes pratiques publié sur le site Internet du ministère chargé de l’écologie (sur le choix des produits d’entretien et du mobilier, sur la conception et l’entretien des systèmes d’aération, sur la sensibilisation des occupants à la qualité de l’air intérieur...).
  2. en supprimant l’obligation d’accréditation pour les organismes chargés de procéder à l’évaluation des systèmes d’aération.
    Par ailleurs, la mesure du perchloréthylène sera demandée pour les établissements contigus à une installation de nettoyage à sec.

Pour permettre aux établissements et aux collectivités de mettre en œuvre le nouveau dispositif, le gouvernement a décidé le report de sa mise en application au 1er janvier 2018 pour les premiers établissements concernés (accueils collectifs d’enfants de moins de 6 ans, écoles maternelles et écoles élémentaires).

Accèdez à la consultation publique ici.


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